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Séminaires
Thèse UMR8226
24/09/2020
Sébastien Chamois - Elimination des ARN messagers aberrants chez la levure Saccharomyces cerevisiae faisant intervenir la voie de surveillance du No-Go Decay
Soutenance de thèse
Jeudi 24 septembre 2020 à 14h à la Bilbiothèque
Un lien de visioconférence est disponible sur demande
Sébastien Chamois
Elimination des ARN messagers aberrants chez la levure Saccharomyces cerevisiae faisant intervenir la voie de surveillance du No-Go Decay
dirigée par Lionel BENARD et Claire TORCHET
Les membres du jury qui s'associeront à cet événement sont les suivants :
Martine Collart de l’Université de Genève (Department of Microbiology and Molecular Medicine)
Olivier Namy de l’Institut de Biologie Integrative de la Cellule (I2BC – Equipe Génomique, Structure et Traduction)
Benoit Palancade de l’Institut Jacques Monod (équipe Biogenèse des ARNs et homéostasie du génome)
Emmanuèle Mouchel-Vielh de Sorbonne Université (IBPS – équipe Contrôle Epigénétique de l'Homéostasie et de la Plasticité du Développement)
L’expression des gènes est un mécanisme complexe qui peut conduire à la synthèse d’ARN
messagers aberrants, susceptibles de perturber l’homéostasie cellulaire. Il existe ainsi chez les eucaryotes des voies de surveillance chargées d’éliminer de tels ARN, en particulier dans le cytoplasme. Le No-?Go Decay (NGD) est l’une d’entre-?elles et assure l’élimination des messagers responsables de blocages des ribosomes au cours de l’élongation de la traduction. Ce mécanisme met en jeu des clivages endoribonucléolytiques qui se produisent aux abords des ribosomes bloqués sur l’ARN. La localisation précise de ces clivages est un élément essentiel à la compréhension du rôle joué par le NGD dans le cytoplasme. J’ai ainsi étudié cette voie de surveillance à l’aide d’un plasmide capable d’exprimer un ARN tronqué ciblé par le NGD. Nous avons montré qu’une attaque endoribonucléolytique unique dépendante de Hel2 et Cue2 était responsable d’un clivage de l’ARN au niveau du troisième ribosome bloqué durant l’élongation de la traduction. Cet événement, qui intervient à 8 nucléotides en amont du site P du ribosome, produit un fragment 3’-?NGD avec une extrémité 5’-?hydroxylée. Cette extrémité est par la suite phosphorylée par la kinase Trl1. Nous proposons enfin que l’élimination de cet ARN est assurée par la voie 5’-?3’ de dégradation avec l’action de Xrn1 et alternativement de Dxo1.